Lightyear M1 : un quadrupède à roues avec articulations parallèles

Lightyear Technology dévoile le M1 : le premier robot quadrupède à roues. 40% d’efficacité en plus, mobilité hybride, agile sur tout terrain. La robotique réinventée.

Alors que le parc des chiens-robots semblait déjà bondé, un nouveau concurrent fait son entrée en scène, et celui-ci a une astuce dans ses roues. Lightyear Technology vient de dévoiler le M1, le premier robot quadrupède à roues au monde, doté d’un module d’entraînement à joint parallèle innovant. L’entreprise affirme que ce design unique n’est pas qu’un simple artifice ; il offre une amélioration stupéfiante de 40 % de l’efficacité de la force, transformant ce qui aurait pu être un énième robot-chiot en un véritable « monstre léger ».

Le tour de force principal du M1 réside dans sa mobilité bi-mode, basculant sans effort entre une croisière rapide sur ses roues et une agilité sur pattes pour les terrains plus accidentés. Armé de ce que Lightyear nomme une « perception intelligente », le M1 peut distinguer de manière autonome l’herbe, le gravier et les pentes abruptes, choisissant la meilleure stratégie de locomotion sans intervention humaine. Il ne s’agit pas seulement d’avoir l’air cool en roulant dans un couloir ; il s’agit d’une capacité pratique, tout-terrain, pour le monde réel, souvent… désordonné.

The Lightyear M1 robot in a demonstration of its all-terrain capabilities.

Lightyear positionne le M1 pour s’attaquer à la liste habituelle des tâches ennuyeuses, sales et dangereuses. Les applications envisagées vont des inspections industrielles en extérieur et de l’exploration d’urgence dans les zones sinistrées au transport de matériaux du dernier kilomètre sur des terrains complexes. Grâce à sa mobilité hybride et sa navigation autonome, le M1 est présenté comme un cheval de bataille fiable et sans pilote pour des environnements qui mettraient à mal des machines moins performantes.

Pourquoi est-ce si important ?

Dans un marché de plus en plus dominé par de grands noms comme Boston Dynamics, tout nouveau quadrupède a besoin d’un avantage significatif pour se démarquer. Le pari du M1 : l’efficacité. Le système d’entraînement à joint parallèle, s’il tient ses promesses de 40 % d’efficacité supplémentaire, pourrait signifier des temps de fonctionnement plus longs, une capacité de charge utile plus importante pour son poids, ou simplement une plateforme plus abordable. Si les quadrupèdes à roues ne sont pas entièrement nouveaux, l’accent mis par Lightyear sur un mécanisme d’entraînement novateur et hautement efficace pourrait être un facteur de différenciation crucial, poussant l’ensemble du secteur vers des conceptions plus intelligentes et plus économes en énergie pour un déploiement dans le monde réel.